Thursday, January 19

End of week quote

French President, Chirac has announced that France is prepared to use its nuclear weapons if any other state will threaten it with terrorist attacks. He did not specify which other state he may have had in mind.

As reported by the BBC, Reuters, Bloomberg and numerous other news agencies Chirac announced at L’Ile-Longue, a nuclear submarine base in Brittany that leaders of states, who
“use terrorist means against us, just like anyone who would envisage using, in one way or another, arms of mass destruction, must understand that they would expose themselves to a firm and adapted response from us.”

These responses could be of conventional kind or of a “different kind”.
Apparently,"In numerous countries, radical ideas are spreading, advocating a confrontation of civilisations," he said, adding that "odious attacks" could escalate to "other yet more serious forms involving states".

1 comment:

Peter Troy said...

I thought it would be useful to show how the statements by The French President appeared in the original French. Here is how it was presented in Le Figaro:

Quote:



Inflexion de la doctrine nucléaire de la France

Avec AFP [19 janvier 2006]


Jacques Chirac évoque une éventuelle riposte non conventionnelle aux « dirigeants d'Etats qui auraient recours à des moyens terroristes contre nous ».

En visite à la base nucléaire de l'Ile Longue, près de Brest, le chef de l’Etat a déclaré : « Les dirigeants d'Etats qui auraient recours à des moyens terroristes contre nous, tout comme ceux qui envisageraient d'utiliser, d'une manière ou d'une autre, des armes de destruction massive, doivent comprendre qu'ils s'exposeraient à une réponse ferme et adaptée de notre part. Cette réponse peut être conventionnelle, elle peut aussi être d'une autre nature».

La France a toujours refusé, à la différence des Etats-Unis, d'envisager de recourir à l'arme nucléaire contre des groupes terroristes. En revanche, Jacques Chirac a précisé, dans son discours sur la doctrine nucléaire du pays, que la France se réserve ce droit contre des Etats qui auraient recours à des moyens terroristes.

Une réponse « flexible »

Face à une « puissance régionale » qui viserait les intérêts vitaux français, «notre choix n'est pas entre l'inaction et l'anéantissement », a déclaré Jacques Chirac.

« La flexibilité et la réactivité de nos forces stratégiques nous permettraient d'exercer notre réponse directement sur ses centres de pouvoir et sur sa capacité d'agir. Toutes nos forces nucléaires ont été configurées dans cet esprit », a-t-il précisé.